Exposition collective maroco-latinoaméricaine en octobre au Musée de la photographie de Rabat

Des artistes marocains et latino-américains exposeront, à partir du 3 octobre prochain, leurs œuvres au Musée national de la photographie de Rabat, dans le cadre du projet culturel itinérant “Bienalsur” initié par l’université argentine Tres de Febrero.

Par

Des artistes marocains et latino-américains exposent, à partir du 3 octobre prochain, leurs œuvres au Musée national de la photographie de Rabat, dans le cadre du projet culturel itinérant "Bienalsur". Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

Cette exposition collective de photos et de vidéos, intitulée “Entre le temps et l’espace”, réunira 14 artistes du Maroc, d’Argentine, du Chili, du Pérou, du Mexique, du Brésil et de Colombie, apprend-on auprès des initiateurs argentins de ce projet culturel lancé en 2017.

C’est la première fois que Bienalsur organise une exposition de cette envergure à Rabat, après une expérience réussie au Musée d’art contemporain africain Al Maaden (MACAAL) à Marrakech en 2019.

La commissaire de l’exposition, Diana Wechsler, qui s’est montrée enthousiaste pour cette première expérience de Bienalsur à Rabat, a indiqué qu’elle fait partie d’un projet de huit expositions programmées en Afrique cette année, notamment au Cameroun, au Sénégal et en Tunisie.

À Rabat, l’édition 2023 de Bienalsur aura parcouru 9325 km depuis son lancement en Argentine en juillet dernier.

Les œuvres qui seront exposées au Musée national de la photographie de Rabat sont celles des Argentins Jorge Macchi, Ananké Asseff, Hugo Aveta et Marcela Bosch ; les Marocains Amine El Gotaibi, Khalil Nemmaoui, Leila Alaoui et Lamia Naji ; les Péruviens Luz María Bedoya et Carolina Cardich ; la Chilienne Celeste Rojas Mugica ; le Mexicain Rogelio Septimo ; la Brésilienne Aline Motta et le Colombien Oscar Muñoz.

à lire aussi

Parallèlement à l’exposition de Rabat, Bienalsur prévoit au même moment une exposition de l’artiste argentin Camilo Guinot au MACAAL, dans le cadre des “résidences croisées” organisées au profit d’artistes argentins et marocains dans les deux pays.

Diana Wechsler explique que Bienalsur a choisi de mettre le paquet cette année sur l’Afrique afin de consolider les liens entre les artistes dans les hémisphères nord et sud avec l’objectif de battre en brèche les notions de “hiérarchies hégémoniques” dans le domaine de l’art.

Cette année, Bienalsur va parcourir 18.370 km de Buenos Aires à Tokyo afin d’explorer, jusqu’au 31 décembre prochain, une géographie culturelle diversifiée et riche à travers les œuvres de 400 artistes qui seront exposées dans 70 villes de 28 pays.

Elle met en avant cette année des thématiques actuelles en relation avec les problématiques de l’environnement, de l’approche genre, des fake news et de la démocratie.

Bienalsur est plateforme artistique et culturelle qui a été créée par l’universitaire et mécène argentin Anibal Jozami et Diana Wechsler pour sortir de l’ombre les artistes du sud et “construire une nouvelle vision de l’art contemporain qui n’exclut aucune expression artistique”.

(avec MAP)