Football féminin : la dernière Coupe du monde a généré plus de 570 millions de dollars, selon Gianni Infantino

La Coupe du monde 2023 de football féminin, “la plus grande et la meilleure de tous les temps”, a généré plus de 570 millions de dollars, s’est félicité vendredi le président de la FIFA Gianni Infantino.

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La Coupe du monde 2023 de football féminin, "la plus grande et la meilleure de tous les temps", s'est félicité le président de la FIFA Gianni Infantino, le 18 août 2023. Crédit: Frederic J. BROWN / AFP

La compétition co-organisée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande “a dépassé 570 millions de dollars de chiffre d’affaires, ce qui nous a permis d’atteindre le seuil de rentabilité”, a assuré le dirigeant depuis Sydney.

“Nous n’avons pas perdu d’argent et il s’agit du deuxième événement sportif qui a généré le plus d’argent, à l’exception bien sûr de la Coupe du monde masculine, sur la scène mondiale”, a-t-il insisté.

“Cela montre que notre stratégie n’était pas trop mauvaise, mais nous devons bien sûr encore faire beaucoup mieux. Mais nous sommes sur la bonne voie”, a appuyé l’Italo-Suisse, réélu en mars pour un nouveau mandat courant jusqu’en 2027.

La FIFA a annoncé en février dernier des revenus records pour le cycle 2019-2022, de quelque 7,6 milliards de dollars, en hausse de 18 % par rapport à la période précédente.

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Le président de l’institution également a défendu le choix d’élargir à 32 sélections participantes le Mondial féminin, qui jusque-là n’en comptait que 24.

“Ils disaient : ça ne va pas marcher, le niveau est trop différent, vous aurez des scores de 15-0, ce sera mauvais pour le football féminin et son image”, a-t-il lancé, avant d’insister, “je suis désolé, la FIFA a eu raison. Nous avions de nombreux pays dans le monde qui pensaient avoir une chance de participer. Tout le monde croit maintenant qu’il y a une chance de briller sur la scène mondiale”.

Dotations triplées

La neuvième édition du Mondial, “la plus grande et la meilleure de tous les temps” selon Infantino, a été marquée par l’émergence de nouvelles nations, comme la Jamaïque, le Maroc et l’Afrique du Sud qui ont atteint pour la première fois la phase à élimination directe.

La FIFA a aussi triplé les dotations par rapport à l’édition 2019 en France, portant le “prize money” à un total historique de 152 millions de dollars, soit dix fois plus que pour le Mondial-2015 au Canada.

La finale de cette Coupe du monde opposera, dimanche 20 août à Sydney, l’Espagne à l’Angleterre, deux sélections qui rêvent d’ajouter leur nom au palmarès dont la sélection féminine est en tête, comptant quatre titres de championnes du monde.