Pour Nicolas Sarkozy, cette amitié sera toujours refusée par Alger, car “ils ont trop besoin de détourner l’attention de l’échec dans lequel ils ont plongé leur pays en accusant régulièrement la France de tous les maux”, explique-t-il lors de cet entretien. L’ancien président français (2007-2012) s’inquiète à ce titre de l’impact de ces efforts vis-à-vis de l’Algérie sur les relations entre la France et le Maroc.
“Ce tropisme nous éloigne du Maroc. Nous risquons de tout perdre. Nous ne gagnerons pas la confiance de l’Algérie, et nous perdons celle du Maroc”, a ainsi jugé l’ex-président français.
Les relations entre la France et le Maroc sont au point mort depuis quelques mois. Parallèlement, Emmanuel Macron cherche à opérer un rapprochement avec l’Algérie, sous forme de réconciliation historique entre Paris et Alger, mais ces efforts semblent vains face aux caprices du régime de Tebboune.
Ces efforts devaient notamment se concrétiser au printemps par une visite d’État en France du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Mais cette visite, jamais officiellement annoncée, n’a à ce jour pas pu être programmée, signe de malentendus persistants entre les deux pays.