Dans un communiqué rendu public le 12 juillet dernier, RPS a ainsi annoncé son association, par un nouveau contrat, à l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et à la Nigerian National Petroleum Company (NNPC Limited).
D’après cette source, la mission de RPS consistera, entre autres, à mesurer les conditions météorologiques et océanographiques en mer pendant un an le long du tracé proposé pour le gazoduc.
L’entreprise fait savoir que son équipe spécialisée dans la MetOcean soutiendra le projet en utilisant les nouvelles installations de l’atelier MetOcean de RPS à Newbury afin de faciliter la croissance et la prospérité de la région en permettant la monétisation des ressources en gaz naturel.
“Nous sommes impatients d’aider l’ONHYM et la NNPC à mieux comprendre les conditions de MetOcean dans cette région. Notre équipe est réputée pour sa capacité à fournir des données précises et fiables ; nos services contribueront à la prise de décisions vitales pour le développement de ce projet prestigieux”, a affirmé le directeur des équipes MetOcean de RPS, cité dans le communiqué.
Le 6 novembre dernier, lors du discours commémorant le 47e anniversaire de la Marche verte, le roi Mohammed VI s’est exprimé avec enthousiasme sur l’avancement significatif de ce projet d’envergure.
Lancé en décembre 2016, lors d’une visite royale à Abuja, sous l’égide du fonds souverain marocain Ithmar Capital et la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), le GNM est entre–temps passé d’un projet bilatéral (entre le Maroc le Nigéria) à “un projet stratégique profitable à l’ensemble de la région de l’Afrique de l’ouest”, qui pourra offrir aux 440 millions d’habitants des pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), du Maroc et de la Mauritanie, “des opportunités et des garanties en matière de sécurité énergétique et de développement socio-économique et industriel”, soulignait le roi dans son discours.
Cette nouvelle association avec NPS témoigne ainsi de l’attention particulière qu’accordent les occidentaux au projet de Gazoduc, à l’heure où le contexte de guerre en Ukraine pousse les européens à chercher des alternatives viables permettant leur approvisionnement en gaz naturel.