Issues de divers secteurs, cette trentaine d’entreprises marocaines ont, selon un communiqué de l’IEF-Maroc, une volonté commune : « œuvrer individuellement et collectivement en faveur de la pérennité des entreprises familiales marocaines » tout en encourageant les meilleures pratiques de gouvernance familiale.

Ainsi, selon le même communiqué, l’institut vise l’établissement de liens solides avec ses homologues à l’international afin de capitaliser sur leurs expériences, tout en développant le modèle marocain et en promouvant l’entreprise familiale comme source de création de valeur et comme moteur de l’innovation et de dynamisme de l’économie nationale.

Dans ce sens, l’IEF se donne pour objectif de mesurer de façon objective « la valeur ajoutée de ces entreprises, leur poids dans le produit national brut et dans la création d’emplois », ainsi que « la construction de bases de données correspondantes ». 

Pour ce faire, l’IEF indique qu’établir des relations « mutuellement bénéfiques » avec « le monde universitaire » et former « de futurs managers et dirigeants d’entreprises » fait partie de ses projets.

L’IEF est présidé par Kacem Bennani-Smires, PDG de Delassus Group, producteur marocain de tomates snacking, d’agrumes, de raisins, d’avocats et de fleurs.

Pour accompagner le patron du poids lourd de l’agriculture marocaine, le vice-président général de l’institut est Jalil Benabbés-Taarji, spécialiste du tourisme, administrateur et directeur général du groupe Tikida, mais aussi président de l’ANIT (Association nationale des investisseurs touristiques).

Les entreprises familiales dans le monde représentent « plus de 70 % du PIB mondial » et « plus de 90 % du tissu entrepreneurial mondial », rappelle l’IEF-Maroc.