Bounou a déclaré dans le documentaire « Dreamers », diffusé sur Al Oula : « J’ai parlé avec le gardien de l’Espagne avant les tirs au but en Coupe du Monde. Il avait une feuille avec les noms de nos joueurs et où ils allaient tirer les penalties. Il m’a dit qu’il allait laisser la feuille près du but et que je ne devais pas la regarder. Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter, je ne la regarderai pas. »

Il a ajouté : « Je lui ai dit de la cacher correctement, car si je la trouve près de moi, je la regarderai. »

La star des Lions de l’Atlas a poursuivi : « Quand le tireur est venu pour tirer son penalty, je lui ai dit de ne pas le tirer où il voulait, car le gardien avait la feuille. Il m’a fait un clin d’œil pour me dire qu’il avait compris. »

Les déclarations de Bounou ont suscité une grande controverse en Espagne. Unai Simón, protagoniste de cette histoire, a donné sa version des faits à Marca.

« Il a raison dans ce qu’il dit. Dans la précédente séance de tirs au but, je n’ai pas réussi les penalties que j’avais eus. J’ai confiance en Bounou parce qu’au final, nous nous sommes rencontrés en Liga, nous nous sommes croisés en dehors du football quelques fois. Je lui ai dit : ‘Hé, regarde. Je te connais, pas besoin de te le dire, mais je vais laisser ça ici. S’il te plaît, ne le touche pas. Mais je pense aussi qu’il n’est pas nouveau que les gardiens étudient les attaquants. J’ai la certitude que Bounou n’a pas regardé le papier. Mais… bien sûr. Au final, que j’aie eu le papier ou non, je pense que Bounou savait que j’avais étudié les tireurs. Ce n’est pas quelque chose qui me préoccupe. Ce qui se passe, c’est que les gens qui veulent me blâmer maintenant pour avoir perdu la Coupe du Monde à cause de ça…« , affirme le gardien espagnol.

 » J’ai la conscience tranquille à cet égard. Quand je croiserai Bounou, je lui en parlerai », a conclu Unai Simón.