Cette Fondation contribue, selon ce projet de loi, au soutien du système de santé national à travers la promotion des traitements, ainsi que le développement de l’enseignement supérieur, de la formation, de la recherche et de l’innovation
Présentant ce texte, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, a indiqué que ce projet de loi a été élaboré en concrétisation de la volonté royale et a pour fin d’impliquer toutes les institutions offrant des services de santé et de traitement aux citoyens.
Placée sous la présidence du roi Mohammed VI dont elle porte le nom, la fondation vise aussi à assurer, entre autres, la promotion des traitements, la diversification de l’offre sanitaire à travers l’ensemble du territoire national en offrant des services de santé et de traitement de qualité dans les différentes spécialités médicales, en facilitant l’accès aux traitements et à l’hospitalisation aux citoyens quel que soit le type d’assurance médicale obligatoire de base à laquelle ils sont assujettis, ainsi qu’en créant et en développant l’infrastructure sanitaire, dont le Complexe hospitalier universitaire Mohammed VI de Rabat et le celui de Dakhla, ayant pour but de mettre à niveau le système de santé national selon les meilleurs standards, a expliqué le ministre.
La Fondation jouera aussi un rôle fondamental dans le domaine de l’enseignement et de la formation relatifs aux sciences de la santé, dont la formation en médecine, pharmacie et médecine dentaire, outre la création de centres de formation de base et de formation continue, eu égard à l’importance de cette formation dans la promotion des ressources humaines dans le secteur de la santé, tout en comblant le déficit au niveau des cadres de santé dans toutes leurs composantes, a relevé Aït Taleb.
Il a en outre mis l’accent sur l’importance capitale de la recherche et de l’innovation pour la promotion de la politique nationale dans le secteur de la santé, soulignant dans ce sens les attributions confiées à la fondation dont la réalisation ou la contribution aux travaux de recherche. La Fondation pourra également mener des actions à caractère social ou humain, tout en contribuant à la prise en charge des frais de soins pour les bénéficiaires de l’AMO qui sont dans l’incapacité de cotiser, a conclu le ministre.
(Avec MAP)