Lors de son premier déplacement officiel au Maroc, Miri Regev “signera une série d’accords, notamment la reconnaissance mutuelle des permis de conduire, le renforcement des accords bilatéraux sur les questions maritimes et les liaisons directes entre les ports des deux pays”, précisait le bureau de liaison dans un communiqué.
“La série d’accords bilatéraux qui seront signés, relatifs aux domaines maritimes, terrestres et aériens, renforcera encore la coopération entre nos deux peuples”, annonçait Regev à travers le communiqué.
Lors de son séjour, jusqu’à la fin de la semaine, elle se rendra pour la première fois à Larache, ville natale de son père, et visitera Rabat, Tanger et Marrakech.
לפני מספר דקות חתמתי על הסכמי תחבורה עם שר התחבורה המרוקאי במסגרת הביקור הרשמי שלי במרוקו.
זהו ביקור ראשון של שר/ת תחבורה ישראלי אשר מבקר במרוקו.כמו כן סיכמנו על הקמת צוותי עבודה משותפים בין המדינות בתחומי התחבורה השונים. pic.twitter.com/p2TpmduI5I
— מירי רגב (@regev_miri) May 29, 2023
La ministre a ainsi annoncé, cet après-midi sur son compte Twitter, la signature d’accords bilatéraux avec son homologue Mohamed Abdeljalil, déclarant espérer à son tout accueillir le ministre marocain en Israël.
Par ailleurs, le président de la Knesset, le Parlement israélien, Amir Ohana, également d’origine marocaine, est attendu à Rabat début juin à l’invitation des parlementaires marocains, selon des médias israéliens.
La coopération — sécuritaire, commerciale et touristique — entre les deux États se poursuit à un rythme soutenu depuis la normalisation des relations en décembre 2020, dans le cadre des accords d’Abraham, un processus entre l’État hébreu et plusieurs pays arabes, soutenu par Washington.
Toutefois, l’accession au pouvoir en Israël de courants ultra-nationalistes et les violences quotidiennes dans les territoires occupés embarrassent les partisans de ce rapprochement, car si la mobilisation militante a faibli, la cause palestinienne continue de susciter une immense sympathie au sein de la population marocaine.