En tout, ce sont 17 projets de conventions et 4 avenants de conventions qui ont été présentés et approuvés par la Commission. Des projets dont 70 % seront dédiés au secteur de l’industrie pour une enveloppe de 53,6 milliards de dirhams, suivis du segment du dessalement de l’eau de mer avec 14 % des investissements projetés, ou encore des énergies renouvelables avec 4 %.
Ces investissements programmés devraient se traduire par la création de 5728 emplois directs et 14.707 indirects. Des postes de travail qui seront également pourvus en majorité au niveau de l’industrie. Le secteur devrait générer à lui seul 4213 emplois directs, équivalent à 73 % du nombre total des emplois attendus, suivi des projets dans les secteurs de tourisme et de la santé pour une part respective de 8 % pour chaque activité.
La Commission a également décidé d’accorder le statut de projet à caractère stratégique à 6 autres projets d’investissements. Correspondant à un potentiel d’investissement de 54,8 milliards de dirhams, ces projets sont susceptibles de créer 13.260 emplois directs et 33.150 indirects. Sur les six, quatre concernent l’écosystème du véhicule électrique et notamment le segment des batteries.
La Commission nationale des investissements est le bras armé de la Charte d’investissement, appelé à opérationnaliser la nouvelle politique d’État en la matière. Un instrument qui a également pour mission de servir de catalyseur du développement économique du royaume, notamment en renforçant l’attractivité du tissu économique national pour faciliter la captation d’investissements étrangers comme nationaux.