Ce Mondial sera le premier organisé dans trois pays différents, et aussi le premier à accueillir 48 équipes (contre 32 pour les dernières éditions).
“Le défi, ce sera la logistique”, a reconnu Infantino, venu à Los Angeles présenter le logo officiel de l’épreuve, “les distances, les fuseaux horaires, les différences climatiques aussi — l’altitude au Mexique, le niveau de la mer dans d’autres régions”.
“Il est donc important pour nous de créer le bon environnement pour que les équipes et les fans soient placés dans les meilleures conditions possibles”, a poursuivi le patron du foot mondial : “Cela signifie ne pas avoir à voyager trop, surtout au début. Nous allons donc créer des groupes où les équipes seront basées en fonction du tirage au sort.”
“C’était l’un des avantages de la Coupe du monde au Qatar, où un joueur, une heure après le match, était dans son lit”, a-t-il rappelé. “(En 2026), il y aura des déplacements, mais nous allons coordonner cela et nous assurer que ce seront les meilleures conditions possibles pour les équipes.”
L’ancienne star des États-Unis Alexi Lalas, qui brilla lors du Mondial-1994 organisé dans son pays, a soutenu la proposition d’Infantino : “Nous parlons de vols de parfois six heures, de changements de fuseaux horaires. Pour beaucoup de joueurs venus d’ailleurs ça va fondamentalement changer la compétition, donc cette idée de regrouper par régions a du sens”, a-t-il dit à l’AFP en marge de la cérémonie.
Et puis, a-t-il ajouté, “ce n’est pas comme si ces types étaient assis sur le siège du milieu en classe économique ou voyageaient sur une compagnie low-cost. Ils volent sur des avions privés”.