Nizar Baraka s’exprimait lors d’un événement parallèle organisé par la Ligue des États arabes, en marge de la Conférence de l’ONU sur l’eau (22-24 mars). Le ministre de l’Eau a indiqué qu’au Maroc, la gestion de l’eau et les impacts du changement climatique représentaient une priorité nationale, réitérée dans les discours royaux.
Il a relevé que le roi Mohammed VI avait donné Ses Hautes orientations pour poursuivre les efforts en vue de la mobilisation des ressources en eau conventionnelles et non conventionnelles, notamment à travers le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées traitées.
Lors de cette réunion, Nizar Baraka a indiqué que le Maroc, dans le cadre de sa stratégie nationale de l’énergie, envisageait de développer la production d’énergie hydroélectrique comme énergie renouvelable.
L’objectif est d’atteindre 14 % du mix de production d’énergies renouvelables, ce qui représente 52 % de la production totale d’énergie d’ici 2030, a-t-il dit, notant par ailleurs que la région arabe dispose d’un fort potentiel pour développer les énergies solaires et éoliennes.
Pour rappel, Nizar Baraka conduit la délégation marocaine à cette conférence internationale axée sur l’examen à mi-parcours de la mise en œuvre des objectifs de la décennie d’action pour l’eau 2018-2028, proclamée par l’Assemblée générale de l’ONU en décembre 2016.
Lors de la séance plénière de la conférence, le ministre a mis en avant les grandes lignes de la stratégie du Maroc en matière de gestion intégrée des ressources en eau. Il a notamment souligné que le royaume avait réussi, à travers sa politique nationale, à satisfaire ses besoins en eau, grâce notamment à la mise à niveau des infrastructures.
(avec MAP)