Dans un communiqué, la BERD a fait savoir qu’elle comptait ainsi “soutenir le redressement, la reconstruction et la réintégration de l’économie de la région” afin de préserver “les moyens de subsistance et les emplois dans les villes touchées”.
“Il s’agit de l’une des crises les plus dévastatrices observées en Turquie et même en Europe depuis plus d’un siècle et l’impact sur la population et l’économie est extrêmement grave”, a indiqué Arvid Tuerkner, directeur général de la BERD pour la Turquie, cité dans le communiqué.
Plus de 100 milliards de dollars de dégâts matériels
La somme investie, précise le communiqué, comprendra 600 millions d’euros de lignes de crédit aux banques locales pour les entreprises et les particuliers directement touchés, ainsi que de nouveaux prêts aux entreprises participant aux efforts de reprise et de reconstruction dans la région.
L’organisation dit vouloir soutenir la reconstruction “d’infrastructures durables” et concentrera également les fonds sur la reconstruction du réseau ferroviaire pour rétablir la connectivité entre la région du sud-est et le reste du pays.
Les dégâts matériels provoqués par le tremblement de terre en Turquie “dépassent les 100 milliards de dollars” (94,7 milliards d’euros), selon un calcul sommaire mardi de la Banque mondiale, de l’ONU, de l’Union européenne et du gouvernement turc.
Rappelons que la secousse du 6 février de magnitude 7,8, suivie d’une autre neuf heures plus tard de magnitude 7,6, a tué près de 46.000 personnes et fait 105.000 blessés en Turquie, selon des bilans non définitifs, contre 6000 personnes en Syrie.
Elle a également détruit ou condamné 214.000 bâtiments, hauts parfois de plus de 10 étages, dans 11 des 81 provinces turques.
(avec AFP)