Volker Turk, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, qui était aux côtés de Guterres pour l’ouverture de la 52e session du Conseil des droits de l’Homme (CDH) à Genève, a également dénoncé le retour du “vieil autoritarisme” et des “guerres d’agression destructrices, datant d’une époque révolue et aux conséquences mondiales, comme nous l’avons à nouveau constaté en Europe avec l’invasion insensée de l’Ukraine par la Russie”.
La Déclaration universelle “attaquée de toutes parts”
Pour Guterres, “l’invasion de l’Ukraine par la Russie a déclenché la violation la plus massive des droits humains que nous connaissons aujourd’hui”. Guerre en Ukraine, pauvreté, racisme… le chef de l’ONU a pris la défense de la Déclaration universelle “attaquée de toutes parts” et dénoncé les gouvernements qui “en rognent les fondations” ou “les torpillent”.
“Nous avons fait marche arrière”, a-t-il déploré, en demandant de “donner un nouveau souffle” aux droits humains qui sont la solution à de nombreux problèmes du monde, tels que l’urgence climatique ou l’utilisation néfaste des nouvelles technologies.
Près de 150 hauts dirigeants, dont les ministres des Affaires étrangères de France, Iran et Chine, participent au segment de haut niveau du CDH, jusqu’à jeudi.
(avec AFP)