Cette cérémonie s’est déroulée au siège de l’administration de la Défense nationale, en présence du général de corps d’armée, inspecteur général des FAR et commandant la zone Sud, du général de corps d’armée, commandant la Gendarmerie royale, et d’autres hauts responsables de l’État-major général des FAR ainsi que des représentants de l’ambassade des États-Unis à Rabat.
L’administration de la Défense nationale indique dans un communiqué que la signature de cet accord de compensation industrielle, qui s’inscrit dans le prolongement du programme d’acquisition des hélicoptères Apache lancé en 2019, vise à moderniser et renforcer les capacités opérationnelles des FAR ainsi que l’émergence d’un secteur d’industrie de défense au Maroc.
Cet accord porte notamment sur le renforcement de l’autonomie des Forces Royales Air en matière de métrologie, de fabrication et de réparation en composite de différentes pièces de rechange et superstructures, selon les standards aéronautiques les plus avancés, précise le communiqué.
Aussi, il témoigne de la volonté des parties de renforcer le partenariat existant entre le Maroc et la société américaine Boeing à travers la mise en œuvre de projets stratégiques communs tout en favorisant l’émergence d’une base industrielle et technologique de défense au royaume.
L’accord renforce, également, la coopération dans le domaine de la recherche et développement et le transfert de technologies à travers la qualification de bureaux d’ingénierie marocains aux normes internationales du secteur de l’aéronautique ainsi que la réalisation, en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique de Ben Guerir, d’un centre de recherche pour la fabrication additive (ou impression 3D) 4.0.
Enfin, et dans le prolongement du protocole d’accord industriel signé devant le roi le 27 septembre 2016, en vue de la création au Maroc d’un écosystème d’équipements aéronautiques, l’accord de compensation prévoit la réalisation, par la société Boeing auprès de fabricants locaux qualifiés, d’un volume de sourcing de pièces de rechange de 150 millions de dollars, contribuant ainsi à la création d’emploi au Maroc et à la relance économique du secteur de l’aéronautique national.
(avec MAP)