Le Maroc et la Mauritanie signent un accord de coopération sur la recherche halieutique

En marge du salon Halieutis à Agadir, les deux pays ont signé, à Agadir, un protocole d’accord dans le domaine de la coopération en matière de recherche halieutique. Outre la coopération pour la préservation de la biodiversité marine à la frontière des deux pays, l’accord établit des mécanismes pour la collecte de données sur l’écosystème.

Crédit: CC Yann Caradec / Flickr

Nouvel accord entre Rabat et Naoukchott. En marge du Salon Halieutis, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki, et le ministre des Pêches et de l’Économie maritime de Mauritanie, Mohamed Abidine Mayif, ont présidé jeudi à Agadir, la cérémonie de signature d’un protocole spécifique relatif aux actions de coopération en matière de recherche halieutique entre le Maroc et la Mauritanie.

Ce protocole fait suite à l’accord-cadre de coopération dans les domaines de la recherche scientifique conclu le 3 octobre 2022 à Nouakchott, entre l’Institut national de recherche halieutique (INRH) du Maroc et l’Institut mauritanien de recherches océanographiques et des pêches (IMROP).

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Signé à l’occasion de la 6e édition du Salon International Halieutis (1 au 5 février) par les directeurs des deux instituts, Faraj Abdel Malek, directeur de l’INRH, et Mohamed El Hafedh Ejiwen, directeur de l’IMROP, le protocole concrétise les engagements inscrits dans l’accord-cadre en matière de coopération en sciences marines et halieutiques.

Il est question à travers ce protocole, le renforcement collaboratif des processus d’évaluation et d’étude bio-écologiques des stocks halieutiques, l’approfondissement des connaissances sur la biodiversité, les habitats écologiques essentiels et leur connectivité et le renforcement des études collaboratives sur les écosystèmes d’intérêt commun en lien avec les perturbations climatiques et anthropiques.

Il s’agit également d’harmoniser les méthodes de collecte et de traitement de l’information, de renforcer les études socio-économiques sur les problématiques partagées et d’échanger sur les aspects de développement aquacole.