Le Service de sécurité ukrainien a ouvert une enquête criminelle suite au décès de Denys Monastyrsky, qualifié de “terrible événement” par Volodymyr Zelensky dans un discours donné mercredi soir. “J’ai chargé le chef du Service de sécurité de l’Ukraine, en coopération avec tous les autres organes autorisés, de clarifier toutes les circonstances de la catastrophe”, a-t-il ajouté.
Pour ce qui concerne la succession de l’ancien ministre de l’Intérieur, le président Zelensky indique que “le chef de la police nationale de l’Ukraine sera à la tête du ministère pour le moment. Nous avons également réparti les responsabilités qui incombaient au ministre dans le cadre de notre opération de défense et de garantie de la sécurité de l’État”.
Sur place, des journalistes de l’AFP ont vu des débris près d’immeubles d’habitation, une portière, deux voitures écrasées. Et des corps emballés et emmenés sur une civière, un à un, jusqu’à un fourgon. Ce crash, survenu quatre jours après une frappe de missile russe qui a fait 45 morts à Dnipro, dans l’est de l’Ukraine, a suscité une vive émotion.
Les responsables ukrainiens, comme le Premier ministre Denys Chmygal sur Telegram, ont qualifié de “grande perte” la mort de Denys Monastyrsky, 42 ans, un ancien avocat qui avait rallié le parti de Volodymyr Zelensky.
À Washington, le président Joe Biden et son épouse Jill “pleurent avec tous ceux qui sont endeuillés par cette tragédie déchirante”, a fait savoir la Maison Blanche. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a déploré sur Twitter le décès d’“un grand ami de l’UE”.
L’hélicoptère, un Super Puma EC-225 (Airbus Helicopters) selon le Service d’État pour les situations d’urgence (SES) auquel il appartenait, s’est écrasé mercredi matin à Brovary, près de Kiev, avec neuf personnes à bord, dont le ministre et son adjoint. Quatorze personnes sont mortes dont un enfant, et 25 blessés sont hospitalisés, dont 11 enfants.
(avec AFP)