Il s’agit d’un repli plus fort que prévu lié à de lourdes pertes dans son activité de banque grand public et à l’effondrement des transactions pour sa branche de banque d’investissement.
À New York, le titre de la banque reculait de 2 % dans les échanges en avant-Bourse.
Goldman Sachs a fait état d’un bénéfice de 1,19 milliard de dollars (1,10 milliard d’euros), soit 3,32 dollars par action, pour les trois mois clos le 31 décembre, contre 3,81 milliards de dollars, soit 10,81 dollars par action, un an plus tôt.
Dans la banque d’investissement, les commissions ont reculé de 48 % au cours du trimestre tandis que les revenus issus de la division de gestion d’actifs ont baissé de 27 %.
L’institution financière a aussi annoncé une perte de 1,67 milliard de dollars pour sa branche de solutions financières, qui regroupe les activités liées aux transactions bancaires, aux cartes de crédit et aux technologies financières.
Face au risque de récession, la banque a, par ailleurs, provisionné 972 millions de dollars pour faire face aux risques de créances douteuses, contre 344 millions un an plus tôt.
Le contexte économique perturbé par la guerre en Ukraine, l’inflation galopante et le resserrement monétaire des banques centrales a provoqué un net ralentissement des opérations de fusions-acquisitions, ce qui a grevé l’activité de banque d’investissement des établissements de Wall Street, selon les experts.
La volatilité des marchés financiers a toutefois stimulé les activités de trading de Goldman Sachs. Les revenus dans le trading obligataire, de devises et de matières premières ont grimpé de 44 % ; ceux du trading dans les actions ont diminué de 5 %.
Le produit net bancaire de Goldman Sachs a baissé de 16 % sur le quatrième trimestre, à 10,6 milliards de dollars.
(avec MAP)