La déléguée du gouvernement à Melilia, Sabrina Moh, a reconnu que le nombre de voies en service était insuffisant pour absorber la demande à la frontière, ce qui explique l’ouverture d’autres voies du côté espagnol, où il y a maintenant deux voies fixes dans chaque direction et une réversible, en fonction de la demande.
Concernant le trafic piétonnier, les autorités espagnoles auraient également essayé d’avoir “un certain nombre de voies en fonction de l’afflux de personnes”, a déclaré Moh, selon qui une autre amélioration est la réduction des temps de contrôle des documents du côté espagnol.
Quant au côté marocain, Moh a souligné que le gouvernement espagnol a demandé aux autorités du pays voisin d’ouvrir davantage de voies “dans l’intérêt de la collaboration” entre les deux côtés de la frontière et dans le but de fournir “un service optimal” au public.
À cet égard, la déléguée a indiqué que Melilia a envoyé certaines propositions et demandes concernant la frontière au ministère des Affaires étrangères afin qu’il ait “une image réelle de ce qui se passe” dans la ville, un travail qui a été fait depuis un certain temps, mais “avec plus d’effort” en décembre en raison des longues files d’attente causées par l’important trafic occasionné par les fêtes.
Le 24 décembre au soir, veille de Noël, le président de de l’enclave espagnole, Edouardo De Castro, a prononcé un discours diffusé par la télévision publique locale dans lequel il a estimé “impérative” cette “normalité totale” dans le trafic frontalier, le poste frontalier de Beni-Ensar ayant rouvert le 17 mai après plus de deux ans de fermeture en raison de la pandémie et de la crise entre les deux pays.
(avec EFE)