Cette décision intervient dans le cadre des efforts déployés par le Maroc, sur les plans national et international, visant la digitalisation des services de l’administration publique, en particulier ceux liés à l’action consulaire aux niveaux des missions diplomatiques et des consulats du Royaume, précise un communiqué du ministère des affaires étrangères.
Lancé il y a 6 mois, conformément aux orientations auxquelles a adhéré le gouvernement, le visa électronique a pour but de soutenir le secteur du tourisme national, de promouvoir le Maroc, et de renforcer l’accessibilité à des services consulaires digitalisés. Ledit communiqué indique également qu’un nombre croissant de pays bénéficieront de ce visa électronique.
Pensé pour mettre toutes les chances du côté du ministère du tourisme pour conquérir les marchés internationaux et « augmenter considérablement le nombre d’arrivées de touristes », le visa électronique, dont le ministère de Fatim-Zahra Ammor assure la promotion et dont le ministère des affaires étrangères assure la gestion et la délivrance, coûte entre 700 dirhams pour la procédure normale et 1000 dirhams pour la procédure express.
Si le Maroc a affranchi les ressortissants de 72 pays de l’obligation de visa à l’entrée de son territoire, le visa électronique va concerner les citoyens ou étrangers en provenance de 49 pays, auxquels s’ajoutent désormais la Jordanie, de l’Inde, du Guatemala et de l’Azerbaïdjan.