Cette entrevue, qui s’est déroulée en présence notamment de la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, intervient dans le cadre du Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique qui se tient du 13 au 15 décembre dans la capitale fédérale américaine et où Aziz Akhannouch représente le Maroc.
Retour sur l’accord de libre-échange
Lors de cet entretien, le chef du gouvernement s’est félicité de “l’exemplarité de la relation entre les États-Unis et le Maroc”. De son côté, Katherine Tai a indiqué que les États-Unis étaient “très fiers” de l’accord de libre-échange signé en 2006 avec le Maroc, soulignant l’importance de continuer à faire progresser ce partenariat au vu des enjeux mondiaux, notamment de décarbonation des économies et de digitalisation.
La responsable américaine a également jugé “fondamental” que les accords de libre-échange bénéficient avant tout aux travailleurs et aux populations.
Par la même occasion, les deux parties ont présenté les enjeux et se sont accordées sur l’importance de maintenir le contact au niveau des deux gouvernements pour approfondir chacune des thématiques évoquées lors de cette entrevue.
Akhannouch s’est également entretenu avec le président des Affaires internationales de la société Meta, Nick Clegg, et le président directeur général de la société américaine Visa.
Le Sommet des dirigeants États-Unis–Afrique réunit les représentants de près d’une cinquantaine de pays, de la société civile et du secteur privé du continent africain, outre des responsables de l’administration américaine et de la Commission de l’Union africaine.
Les participants à ce conclave de trois jours discutent de plusieurs questions allant de la pandémie du Covid-19 aux changements climatiques, en passant par la démocratie, la gouvernance, la sécurité, le commerce, les investissements et le développement des partenariats entre les pays africains et les États-Unis.
(avec MAP)