Cette session, qui s’est ouverte ce lundi à Rabat sous la présidence du Maroc et qui se poursuit jusqu’au 3 décembre, a été marquée par le message adressé par le roi Mohammed VI aux participants, parmi lesquels figurent des ministres et représentants de la société civile de 180 pays, ainsi que des responsables de l’UNESCO.
La lecture du message royal a été donnée par le Secrétaire général du gouvernement, Mohamed Al Hajoui, en présence du conseiller du roi André Azoulay, du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication Mohamed Mehdi Bensaid, du représentant permanent du Maroc à l’Unesco Samir Addahre, et de la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.
Dans son message, le souverain a notamment annoncé la création d’un Centre national pour le patrimoine culturel immatériel, qui aura pour tâche de “consolider les acquis réalisés en la matière”.
SM le Roi #MohammedVI annonce la création d’un Centre national pour le #PatrimoineCulturelImmatériel.
L’une de ses missions consistera à poursuivre l’inventaire du #Patrimoine national à travers le Royaume et à mettre en place une base nationale de données.#Maroc #Rabat #Unesco pic.twitter.com/xEk9Hi0Y2p— Le Maroc à l’UNESCO 🇲🇦 (@Maroc_UNESCO) November 28, 2022
“L’une des missions de ce centre consistera à poursuivre l’inventaire méthodique du patrimoine national à travers le Royaume et à mettre en place une base nationale de données pertinentes”, a indiqué le roi, précisant que cette nouvelle structure nationale organisera des formations académiques pour renforcer les capacités des professionnels chargés des mesures de sauvegarde, et sensibilisera les jeunes générations à l’importance du patrimoine culturel.
Le centre aura également pour objectif “d’évaluer l’efficacité des mécanismes de conservation des biens marocains répertoriés sur les listes du patrimoine mondial et de préparer les dossiers de candidature que le Royaume compte présenter à l’avenir”, a affirmé le souverain.
Dans le même esprit, le Maroc, a rappelé le roi, a tenu des ateliers de formation, des colloques, des rencontres internationales et des manifestations de portée mondiale, tous dédiés à la sauvegarde continue et à la mise en valeur du patrimoine culturel immatériel.
“Toutes ces actions témoignent de notre volonté déterminée à valoriser notre patrimoine, marqueur puissant de notre identité, composante essentielle de notre mémoire collective, véhicule des idéaux et des valeurs qui nous unissent, héritage potentiel des générations futures”, a souligné le roi.
À ce jour, onze biens culturels du Maroc figurent sur la liste du patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO. L’art équestre marocain ou la Tbourida est le dernier en date, depuis l’année passée, à être inscrit sur le répertoire.
(avec MAP)