La première place est allée au Brésilien Gabriel Medina, qui a décroché au passage 10.000 points. Le triple champion du monde occupe désormais la 19è place au classement général et peut toujours espérer finir parmi les dix premiers du classement du championnat.
A la faveur de cette performance, qui lui a valu 7.800 points, Ramzi Boukhiam a grimpé de 10 places dans le classement général du championnat international, où il pointe désormais à la 4è place avec un total de 17.765 points. Le classement général est toujours dominé par l’Italien Leonardo Fioravanti (26.915 points).
Les surfeurs qui terminent la saison dans le top 10 se qualifient automatiquement pour le Championship Tour 2023, la plus prestigieuse compétition du championnat mondial de surf (World Surf League). La prochaine étape du Challenger Series se déroulera à Hawaii aux Etats-Unis, à l’occasion du Haleiwa Challenger.
Ramzi Boukhiam est né au Maroc d’un père marocain et d’une mère hollandaise et a passé les premières années de sa vie à apprendre à surfer sur les plages d’Agadir. Suite à la perte de son père alors qu’il était encore adolescent, sa mère, lui et son frère ont déménagé en France, où le surfeur marocain commence à se frotter à l’école européenne.
Il a notamment remporté le Championnat d’Europe junior 2012, puis une épreuve QS6000 à Zarautz la même année. L’année suivante, il terminera deuxième derrière Gabriel Medina aux mondiaux juniors.
Avec un style fluide et puissant qu’il s’est forgé sur les plages marocaines, Boukhiam était préssenti d’être un champion du monde à son époque, mais il est passé tout près du leadership mondial.
En 2019, il a assuré une participation aux Jeux olympiques de Tokyo grâce à ses performances aux ISA World Surfing Games. Il a rapidement conforté cette victoire par une autre au concours QS6000 Oi Hang Loose Pro au Brésil au début de 2020. Aux JO, l’aventure de Boukhiam s’est terminée aux 8ès de finale contre le Français Michel Bourez.
(avec MAP)