Il s’agit du programme d’appui au développement compétitif et résilient de la céréaliculture (PADCRC), d’un montant de 199 millions d’euros (soit environ 2,16 milliards de dirhams) et du programme d’appui à la généralisation de la couverture sociale (PAGCS), d’un montant de 87 millions d’euros (soit environ 944 millions de dirhams).
Le premier programme vise à contribuer à la mise en œuvre des réformes visant le développement de la productivité et de la résilience de la céréaliculture, afin de garantir la sécurité alimentaire et réduire la dépendance vis-à-vis des importations de céréales.
Quant au deuxième programme, il vise l’accompagnement du chantier prioritaire de la généralisation de la protection sociale, notamment l’appui à l’atteinte de la couverture sanitaire universelle, l’extension du régime de retraite, la généralisation des allocations familiales et l’amélioration de la gouvernance et de l’efficacité du système de la protection sociale.
Ces deux accords ont été signés en présence du ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki et du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb.
S’exprimant à cette occasion, Lekjaa a relevé que la céréaliculture a connu récemment des perturbations en matière de transactions commerciales, soulignant, toutefois, que le Maroc a réagi avec une panoplie de mesures pour y faire face.
Dans ce sillage, le responsable a noté que le royaume a pu assurer l’approvisionnement des besoins du pays en céréales dans les meilleures conditions possibles et avec une logique de réforme inclusive de cette filière à même d’avoir une céréaliculture résiliente aux conditions climatiques. Concernant le programme d’appui à la généralisation de la couverture sociale, il a affirmé que le gouvernement est déterminé à aller vers l’avant et à mettre en œuvre la réforme selon l’agenda arrêté par le roi Mohammed VI dans ses discours.
Pour sa part, Sadiki a indiqué que ce prêt qui vient renforcer la coopération entre le Maroc et la BAD, touche une chaîne de valeur « extrêmement névralgique » avec pour objectifs d’assurer l’approvisionnement, de mener des actions avec les professionnels, de rééquilibrer la filière céréalière et de travailler sur les aspects d’adaptation pour faire face aux aléas du changement climatique.
De son côté, Ait Taleb a noté que le PAGCS vient, quant à lui, à point nommé puisque le Maroc connaît actuellement une refonte de son système de santé et œuvre pour la généralisation de la protection sociale au profit de ses citoyens, notamment la généralisation de la couverture médicale, ajoutant que l’accompagnement de la BAD « se veut aujourd’hui nécessaire pour le Maroc ».
(Avec MAP)