S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue à l’issue d’une mission de consultation avec le Maroc, l’équipe du FMI a souligné que cette augmentation du taux directeur aurait certes « un impact négatif » sur la demande de crédits et sur la croissance en général, bien que l’impact de 50 pbs demeure « relativement limité ».
Les pressions inflationnistes, ont-ils expliqué, se sont généralisées au cours de cette année et ont été principalement causées par les chocs mondiaux sur l’offre et les prix des matières premières, rappelant dans ce sens que la banque centrale a procédé à un resserrement monétaire en septembre dernier.
Par ailleurs, les responsables du FMI ont rappelé que la hausse du taux directeur est « appropriée » face à l’accélération des prix des matières premières au niveau mondial, en particulier l’alimentaire et l’énergie.
Ils ont, en outre, fait part de leurs prévisions selon lesquelles l’inflation devrait commencer à baisser l’année prochaine, sous l’effet prévu des prix mondiaux des matières premières, mettant en avant la nécessité de « procéder à de nouvelles hausses des taux directeurs » pour assurer un retour de l’inflation à près de 2% d’ici 2024.
(Avec MAP)