Après Cannes, où Le bleu du caftan a remporté le Prix de la critique internationale, ces derniers prix viennent se joindre aux autres récompenses récentes : prix de la mise en scène et prix du meilleur acteur pour Saleh Bakri au Festival du film francophone d’Angoulême, ainsi que le prix de la meilleure actrice pour Lubna Azabal, prix du meilleur acteur pour Saleh Bakri et prix de la critique au Festival international du film de Valenciennes.
Le film, produit par Nabil Ayouch et coproduit par Amine Benjelloun, a en outre été sélectionné récemment dans la prestigieuse section “Special Presentations” du Festival international du film de Toronto, où le long-métrage a été présenté aux côtés de films comme The Fabelmans de Steven Spielberg, Empire of Light de Sam Mendes ou encore The Triangle of Sadness de Ruben Östlund, Palme d’Or 2022.
Le bleu du caftan raconte l’histoire de Halim et Mina, un couple tenant une boutique de caftans dans la médina de Salé, rejoint par Youssef, un jeune apprenti qui partage avec son maalem, Halim, la même passion sincère pour la couture. Le film parle de transmission, de tradition et d’amour. Au casting, on retrouve Saleh Bakri, Lubna Azabal et Ayoub Missioui.
Le bleu du caftan, qui a été choisi pour représenter le Maroc aux Oscars, sera distribué dans une trentaine de pays dans le monde, y compris l’Amérique du Nord, où le prestigieux magazine spécialisé dans le cinéma The Hollywood Reporter a qualifié le film “d’œuvre d’une beauté ‘faite à la main’”, alors que Screen International le décrit comme “magnifiquement texturé… une offrande superbement interprétée et émotionnellement résonnante”.
Le film est distribué aux États-Unis par Strand Releasing. Plusieurs magazines spécialisés américains en ont déjà fait un des sérieux prétendants dans la course aux Oscars.
Dans les semaines qui viennent, Le bleu du caftan continuera sa course dans plusieurs festivals internationaux : Haïfa, BFI (Londres), Valladolid, Hambourg, Mills Valley, Chicago, Philadelphie…
(avec MAP)