Les négociations sont achevées et nous allons bientôt signer un accord », a annoncé Toufik Hakkar, directeur exécutif de la compagnie publique algérienne, sans révéler de détails ni de date précise, indique l’agence de presse espagnole EFE.
Quant à une éventuelle augmentation du volume des exportations vers le marché espagnol, le fonctionnaire algérien a assuré que le gazoduc Medgaz, qui relie les deux pays par la Méditerranée avec une capacité d’onze milliards de mètres cubes par an, est exploité à sa capacité maximale, remplissant « les contrats avec la partie espagnole à 100% ».
« Nous n’allons pas l’augmenter, sinon cela nécessitera de nouveaux investissements et de nouveaux gazoducs », a-t-il souligné.
Après la suspension par l’Algérie du gazoduc Maghreb Europe (GME), qui traverse le territoire marocain, Medgaz est, désormais, le seul gazoduc disponible.
Les autres accords conclus par Sonatrach concernent « l’augmentation de la quantité de gaz destinée à ses clients, principalement l’Italie », apprend-on de l’agence EFE.
Dans le cadre de la stratégie visant à mettre fin à la dépendance russe, plusieurs accords ont été conclus mercredi avec le gazier italien Enel. Des accords qualifiés de « meilleure formule capable de contribuer à la stabilité de l’approvisionnement », par les représentants de la société italienne.
L’Algérie, dixième producteur mondial de gaz, s’est positionnée comme le principal fournisseur de gaz alternatif au carburant russe après que l’Italie a convenu avec Alger d’une quantité supplémentaire de 25 milliards de mètres cubes de gaz d’ici la fin de l’année.
Côté Espagne, Alger est toujours en brouille diplomatique avec Madrid, en raison de son soutien au plan marocain d’autonomie concernant le conflit au Sahara.