Le Royaume du Maroc lance, à son tour, un appel à l’Algérie pour reprendre sa place autour des tables rondes comme elle l’a déjà fait durant les deux précédentes réunions”, a souligné la délégation marocaine dans son droit de réponse.
Et d’ajouter : “La question du Sahara marocain est inscrite à l’agenda du Conseil de sécurité sous le chapitre VI de la charte de l’ONU, sur le règlement pacifique des différends, et ce en tant que différend régional, et non en tant que question de décolonisation.”
La délégation a ensuite signalé que le Conseil de sécurité, qui “est la seule instance en charge de l’examen de la question du Sahara marocain, a établi une fois pour toutes, les paramètres de la solution politique devant présider au règlement définitif de ce différend régional”.
Pour ces diplomates, “le processus des tables rondes est le seul cadre mis en place par le Conseil de sécurité pour poursuivre le processus politique” en vue de trouver une solution pacifique et durable pour ce différend. “Les tables rondes sont clairement affirmées et réaffirmées dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité, et ce depuis leur établissement en 2018, par l’ancien Envoyé personnel, le président Horst Köhler, (…) et les résolutions du Conseil définissent les quatre participants au processus des tables rondes, que sont le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le ‘polisario’”.
“Ce processus des tables rondes devra se poursuivre avec les mêmes participants et le même format, et ce jusqu’à son aboutissement conformément à la résolution 2602”, a-t-on résumé, ajoutant que le Maroc “voudrait rappeler que le processus politique se tient sous les auspices exclusifs du Secrétaire général de l’ONU et la facilitation de son Envoyé personnel, et ce,conformément aux résolutions du Conseil de sécurité”.
(avec MAP)