Albares a rappelé, dans une interview accordée au média espagnol La Razón, que l’objectif principal du gouvernement est de maintenir l’amitié entre l’Espagne et le Maroc, et que la position de l’Espagne sur le Sahara est “très claire” et consiste à rechercher “une solution politique mutuellement acceptable dans le cadre des Nations unies”.
Une position qui, ajoute-t-il, est également “clairement exprimée” dans la déclaration conjointe hispano-marocaine du 7 avril, avec laquelle les deux pays ont entamé une nouvelle étape de leur relation bilatérale, et qui stipule que “l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour résoudre ce différend”.
Mais lorsque dans l’interview il est souligné que le plan d’autonomie de Rabat n’est pas accepté par les séparatistes du Polisario, de sorte qu’il est exclu comme “solution politique mutuellement acceptable”, le ministre des Affaires étrangères répond “je ne peux parler que de la position espagnole”.
“Nous sommes deux pays voisins et nous voyons les fruits d’une relation basée sur l’avantage mutuel, le respect mutuel et la non-ingérence dans les affaires intérieures”, déclare Albares, qui défend le “travail scrupuleux de la coopération hispano-marocaine”.
Dans ce sens, le ministre estime que le drame de Melilia, dans lequel des dizaines de migrants ont trouvé la mort, est “exceptionnel”, car “il y a eu beaucoup, beaucoup d’agressions contre la clôture, et les drames humains, comme celui qu’il rappelle, sont évidemment exceptionnels”.
En ce qui concerne l’Algérie, Albares souligne qu’il devrait y avoir une relation fondée sur le bénéfice et le respect mutuels et la non-ingérence dans les affaires intérieures, “exactement comme avec le reste des pays arabes”.
(avec EFE)