Il s’est éteint à l’hôpital militaire de Rabat. “Ce natif d’Essaouira, ville à laquelle il est resté attaché toute sa vie, se distingue par une démarche anthropologique et par son haut sens esthétique”, a déclaré à l’AFP Mehdi Qotbi, artiste et président de la Fondation nationale des musées. “Il lègue une œuvre exceptionnelle pétrie de références culturelles vernaculaires revisitant les arts ruraux et la culture populaire du Maroc profond”, a souligné Qotbi.
Houssein Miloudi a commencé à dessiner dès l’âge de 5 ans. Il a fait partie de l’École de Casablanca, mouvement né aux Beaux-Arts de la métropole, qui a joué un rôle novateur dans l’effervescence artistique et culturelle des années 1960. Cet artiste discret a également été lauréat de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris.
Il s’est fait connaître notamment par ses toiles constellées de signes abstraits ou figuratifs, s’inspirant des amulettes et de l’art rural marocain, mais aussi des artisans orfèvres de sa ville natale d’Essaouira, sur la côte Atlantique.