Forum des régions d’Afrique : des participants visitent le projet de la lagune de Marchica à Nador

Les participants au premier Forum des régions d’Afrique (FORAF), tenu du 8 au 10 septembre à Saïdia, ont effectué samedi une visite au projet d’aménagement de la lagune de Marchica, située dans la province de Nador.

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La lagune de Marchica à Nador. Crédit: Marchica Med

Dans une déclaration à la MAP, le vice-président du Conseil de la région de l’Oriental, Salah El Aaboudi, a indiqué que cette visite programmée au profit des participants du FORAF, notamment aux présidents des régions des pays africains amis, va leur permettre de découvrir la province de Nador, plus particulièrement le projet d’aménagement de la lagune de Marchica.

“La visite vise également à leur donner une idée sur l’état d’avancement du projet de Port Nador West Med, l’objectif étant de faire connaître la région de l’Oriental tout en promouvant ses spécificités et potentialités”, a-t-il expliqué.

Selon le président directeur général de Marchica Med, Saïd Zarrou, “ce site qui était, il y a une quinzaine d’années, une grande décharge à ciel ouvert et dont l’eau était très polluée et d’une couleur verdâtre, fait l’objet aujourd’hui d’un grand projet économique et touristique”.

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“Dans le cadre du grand chantier de la régionalisation avancée, le Maroc a opté pour des agences de développement au niveau des régions dont l’agence Marchica, Bouregreg ou encore l’agence Tanger Med”, a fait remarquer le PDG de Marchica Med.

Initié par le roi Mohammed VI en 2008, le projet d’aménagement du site de la lagune de Marchica a pour but de valoriser les richesses naturelles de la région de Nador, à travers la réalisation de sept cités thématiques autour de la lagune pour un montant estimé à 26 milliards de dirhams (plus de 2 milliards d’euros).

La première phase du projet a consisté en la dépollution de la lagune de Marchica ayant nécessité un investissement de l’ordre de 1,5 milliard de dirhams, selon le site web de l’Agence Marchica.

Les travaux de dépollution visaient à avoir un impact social en mobilisant une main-d’œuvre locale, initiée aujourd’hui aux métiers de l’environnement. L’ouverture d’une passe d’un kilomètre de longueur et de 300 mètres de largeur a permis le ressourcement, la purification du milieu marin et ainsi le rétablissement de l’écosystème marin et le retour des oiseaux migrateurs.

(avec MAP)