Le Maroc participe à une réunion du Groupe de suivi et de soutien à la transition au Mali

La troisième réunion du Groupe de suivi et de soutien à la transition au Mali (GST-Mali) s’est tenue, mardi à Lomé, au Togo avec la participation du Maroc.

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L’ambassadeur, directeur général au ministère des Affaires étrangères, Fouad Yazourh, a participé, à Lomé, à la 3ème réunion du Groupe de suivi et de soutien à la transition au Mali, le 6 septembre 2022. Crédit: Twitter / Maroc Diplomatie

La délégation marocaine a été conduite par l’ambassadeur directeur général des relations bilatérales et des affaires régionales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Fouad Yazourh.

Yazourh a salué “les avancées réalisées récemment par le Mali (…) notamment l’adoption d’une nouvelle loi électorale et la mise en place d’une Commission pour la rédaction d’une nouvelle Constitution, la définition d’un échéancier électoral sur une période de 24 mois, et la programmation, en février 2024, des élections présidentielles”.

Selon ce diplomate, “le Maroc (…) reste fidèle aux liens ancestraux et historiques qui l’unissent au Mali et au peuple malien frère. C’est dans cet esprit que le Maroc a contribué, dès 2019, à l’apaisement de la situation au Mali”, entreprenant, en concertation avec “les autorités de la transition, des démarches concrètes visant à fédérer les différents acteurs maliens, notamment les familles soufies autour des fondamentaux”.

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Il a soutenu que la nouvelle séquence qui s’ouvre dans le processus de transition du Mali est aussi une opportunité pour questionner toute initiative ou processus qui peine à démontrer sa contribution aux efforts de stabilisation du Mali.

Ainsi, a-t-il indiqué, la levée des sanctions sur le Mali constitue, “aux yeux du Maroc, un gage de volonté d’outrepasser la gestion des crises par l’application “des procédures”, vers une volonté d’accompagner, réajuster et écouter les parties prenantes”.

Vers une levée des sanctions africaines ?

De son côté, le Mali a demandé la levée des sanctions imposées par les organisations africaines, eu égard aux “avancées indéniables” réalisées par le gouvernement malien de transition.

“Le gouvernement du Mali demande la levée de ces mesures afin de favoriser une pleine coopération avec tous les partenaires”, a insisté le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop devant les participants à cette réunion.

L’UA et la CEDEAO ont suspendu le Mali pour la première fois en 2020, puis à nouveau en mai 2021. Les tensions se sont atténuées quand le gouvernement de transition s’est engagé à organiser des élections en février 2024.

La CEDEAO a alors levé de sévères sanctions financières et commerciales infligées en janvier 2022, tandis que la suspension du Mali des organisations africaines est restée en vigueur.

(avec MAP)