Sur la base de la déclinaison du programme gouvernemental et dans le cadre de la charte de déconcentration établie conformément aux orientations royales, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a fixé la “feuille de mission” de son département jusqu’en 2026, au cours d’une réunion qui a regroupé l’ensemble des directeurs régionaux et centraux, apprend-on d’un communiqué diffusé par le ministère.
Partenariat public-citoyen
“Notre responsabilité dans la réalisation de nos projets ne se limite pas seulement à la rentabilité économique et sociale, mais doit être étendue aux volets d’acceptabilité et de considération auprès à la fois du citoyen et du tissu entrepreneurial”, souligne le ministre.
Dans ce cadre, Nizar Baraka a insisté sur la nécessité d’un changement total d’approche pour la gestion de l’acceptation sociale des projets afin d’éviter tout sentiment d’injustice en privilégiant systématiquement l’adhésion des citoyens, et de développer un réel partenariat public-citoyen au niveau régional et local.
Les directions régionales au premier plan
Nizar Baraka a mis en avant la responsabilité socioéconomique de son ministère, et sa nécessaire participation dans la relance économique régionale. Les directions régionales du ministère occuperont dans ce sens un rôle de premier plan, développant des bassins d’emplois locaux et veillant à la bonne exécution des budgets du ministère.
En prenant l’exemple du secteur du bâtiment et travaux publics (BTP), il a engagé ses directeurs régionaux à constituer une véritable tutelle des écosystèmes des entreprises du BTP, en s’assurant de l’ascension vertueuse des petites entreprises, et de la préservation des entreprises matures, permettant la pérennité et la sauvegarde des emplois permanents.
Selon le ministre, les directions régionales doivent être des incubateurs et des garants de la pérennité du tissu des entreprises au niveau régional, en contribuant à l’intégration du secteur informel au secteur formel grâce à l’attractivité d’un écosystème sain et performant.
Le défi de la sécurité hydrique
La sécurité hydrique étant au cœur des préoccupations, Nizar Baraka a enjoint les forces vives du ministère à bien intégrer les enjeux liés aux arbitrages dans l’utilisation de l’eau, et particulièrement au niveau local, en précisant que chaque région a des problématiques différentes. La transposition au niveau local du Plan national de l’eau doit passer par la recherche de solutions et de financement innovants, a-t-il ajouté.
En conclusion, Nizar Baraka est revenu sur la politique de gestion des ressources humaines du ministère qui doivent “s’inscrire dans une logique de mobilité et de gestion de carrière, d’amélioration et de consolidation de la politique du genre au niveau régional”.