L’espoir de se faire désigner un port où accoster en toute sécurité. “À cette heure, l’Ocean Viking attend l’attribution d’un port sûr de débarquement pour les 466 personnes à bord”, a écrit l’ONG dimanche dans une déclaration à l’AFP.
“Nombre d’entre elles sont épuisées par un long et difficile parcours migratoire, des souffrances endurées en Libye et le traumatisme d’une traversée dangereuse par une chaleur accablante”, renseigne l’ONG.
Les migrants, de 19 nationalités différentes, sont en majorité originaires du Bangladesh, d’Égypte, de Tunisie, d’Érythrée. Parmi eux se trouvent 81 mineurs, dont une majorité ne sont pas accompagnés, ainsi qu’un nourrisson de trois semaines.
La situation sur le pont du navire-ambulance “est calme actuellement”, détaille SOS Méditerranée qui prend en charge les rescapés à bord avec l’aide de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Depuis le début de l’année, 1161 migrants ont disparu en Méditerranée, dont 918 en Méditerranée centrale, la route migratoire la plus dangereuse au monde, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
L’agence onusienne a estimé le nombre de morts et de disparus en 2021 à 2048 en Méditerranée, dont 1.553 pour la seule Méditerranée centrale.
Chaque année, des milliers de personnes fuyant conflits ou pauvreté tentent de rejoindre l’Europe en traversant la Méditerranée à partir de la Libye, dont les côtes sont distantes de quelque 300 kilomètres de l’Italie.