Selon les informations rapportées par le média israélien Times of Israël, le fugitif, arrêté lors de son atterrissage à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, sera présenté à un juge du tribunal de première instance de Rishon LeZion (ville située au sud de Tel-Aviv), après un premier interrogatoire.
En octobre 2018, Golan Avitan était assigné à résidence. Après avoir été autorisé à aller voir un dentiste, il n’est jamais revenu. Dix mois plus tard, suite à une opération conjointe de la police israélienne, d’Interpol et des autorités marocaines, Avitan a été arrêté dans une synagogue à Casablanca par la police locale lors d’une rencontre avec ses enfants, venus d’Israël spécialement pour le voir.
Depuis cette dernière arrestation, il a été emmené dans un centre de détention à Rabat, où il est resté incarcéré jusqu’à son extradition et son arrestation mercredi en Israël.
Le fugitif est soupçonné d’être impliqué dans un attentat à la bombe commis en 2003 à Tel-Aviv, visant la “figure de la pègre” Zeev Rosenstein, un rival du très important membre de la mafia israélienne, Yitzhak Abergil.
Pour rappel, Golan Avitan a été inculpé avec 17 autres personnes en juillet 2015 dans le cadre d’une enquête de police pluriannuelle baptisée “Affaire 512”, qui a été décrite comme “l’un des plus grands coups de filet de la pègre” dans l’histoire d’Israël.
Le média israélien indique également que durant les quelques mois avant son évasion, Avitan a été le seul des 17 accusés à refuser l’accord que tentait de mettre en place l’accusation, un accord qui aurait résulté sur une peine de huit ans pour le fugitif.