L’aspiration à une meilleure participation des jeunes à l’élaboration des programmes vient en tête des revendications (69,90 %), suivie de l’amélioration de l’ensemble de l’écosystème (64,35 %) et de la proximité dans l’accompagnement des jeunes (63,42 %).
La communication autour de l’offre des programmes ainsi que leurs résultats est réclamée respectivement par 57,17 % et 58,6 % des sondés.
Une meilleure cohérence et visibilité des interventions publiques en faveur des jeunes suppose selon les sondés une plus grande complémentarité et cohérence entre les programmes (51,15 %) ainsi qu’une évaluation à laquelle doivent participer les jeunes (57,17 %).
71 % déclarent n’avoir jamais participé à un programme ciblant les jeunes.
Le sondage confirme la primauté des questions de la formation (80,78 %) et de l’insertion des jeunes dans le marché du travail (76,62 %), lesquelles doivent être érigées, selon les participants au sondage, en priorité par les programmes publics.
Les thèmes de la culture (50 %), du sport et des loisirs (48,37 %) et de la santé (45,37 %) occupent aussi une importance primordiale que ces programmes doivent davantage considérer.
Pour 12,73 % des participants, les programmes destinés aux jeunes devraient s’atteler à des thématiques cruciales telles que l’environnement, la recherche scientifique, la citoyenneté, l’éducation financière et l’économie sociale et solidaire.
Près de la moitié des sondés (49,11 %) considère les programmes destinés aux jeunes comme non performants, alors que ces programmes demeurent moyennement performants pour 44,05 % des participants et performants pour seulement 6,84 %.
Intelaka s’est révélé être le programme des jeunes le plus connu parmi les participants à la consultation (71,52 %). La phase III de l’INDH occupe la deuxième place (43,28 %), tandis que les programmes d’insertion des jeunes sur le marché du travail (IDMAJ, TAHFIZ, TAEHIL) semblent relativement peu connus du public (entre 15,97 % et 25,69 %).
20 % des répondants ont évoqué d’autres programmes tels que Forsa et Awrach.
Le CESE indique que 75 % des répondants sont âgés entre 20 et 39 ans, ajoutant que le nombre relativement élevé de répondants parmi les tranches d’âge de plus de 20 ans (40,14 % des 20-29 ans et 35,21 % des 30-39 ans) traduit l’intérêt que portent ces catégories aux questions de la consultation.
(avec MAP)