Il s’agit de l’une des premières décisions, en termes de politique étrangère, du nouveau ministre péruvien des Affaires étrangères Miguel Angel Rodriguez Mackay, nommé il y a seulement dix jours. Dans un communiqué du ministère péruvien, cet État latino-américain annonce le retrait de sa reconnaissance de la pseudo “République arabe sahraouie démocratique” ainsi que la rupture des relations avec cette entité.
“Conformément au droit international, tel que consacré dans la Charte des Nations Unies et dans le plein respect des principes de l’intégrité territoriale des États membres de l’ONU (…) le gouvernement de la République du Pérou valorise et respecte l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et sa souveraineté nationale, ainsi que le plan d’autonomie” proposé comme solution à “ce différend régional”, a annoncé la diplomatie péruvienne.
Selon Lima, cette décision est motivée par l’absence de relations de coopération réelles entre le Pérou et ladite entité ainsi que de la volonté de ce gouvernement de renforcer les relations bilatérales avec le Maroc.
Ainsi, les deux Exécutifs se sont mis d’accord sur la signature immédiate d’une feuille de route multisectorielle couvrant des concertations politiques régulières, une coopération effective dans les domaines de l’économie, du commerce, de l’éducation, de l’énergie, de l’agriculture et des engrais, conclut le communiqué.
Par cette décision, le Pérou rejoint d’autres pays de ce continent, historiquement connu pour son soutien au Polisario, ayant gelé ou retiré leurs reconnaissances de la pseudo “RASD”, dont la République dominicaine, le Guatemala, le Paraguay, la Guyane, le Salvador et le Suriname, qui dispose même d’un consulat général à Dakhla.