Nous parlons d’un tunnel d’attaque avec deux routes séparées qui ont débouché en territoire israélien, mais qui n’ont pas dépassé la nouvelle barrière souterraine de béton disposant de capteurs”, a affirmé Nimrod Aloni, brigadier général, cité dans un communiqué.
“En conséquence, le tunnel ne constituait pas une menace pour les Israéliens dans le secteur à proximité de la bande de Gaza”, a ajouté l’armée dans le communiqué, précisant que la galerie avait été construite à partir de la ville de Gaza.
L’armée ne l’a pas fait exploser, mais a précisé plus tard à l’AFP y avoir disposé des “matériaux (…) qui ont permis de le sceller complètement”, le rendant “inaccessible”.
Le Hamas a estimé lundi dans un communiqué que la résistance palestinienne “avait le droit d’utiliser tous les moyens possibles pour optimiser ses capacités” contre Israël.
En décembre 2021, l’État hébreu avait annoncé avoir achevé la construction de la barrière le séparant de l’enclave palestinienne, un “mur de fer” pourvu d’une partie souterraine devant empêcher le creusement de tunnels.
L’annonce de lundi survient une semaine après la fin d’une série d’attaques israéliennes de trois jours visant le groupe Jihad islamique, deuxième mouvement armé à Gaza après le Hamas. L’armée israélienne avait dit avoir mené une “opération préventive” contre le Jihad islamique qui a répliqué avec des salves de roquettes contre Israël.
Au moins 49 Palestiniens, parmi lesquels des combattants, mais aussi des civils et des enfants, ont péri lors de cette vague de violences qui s’est soldée par une trêve le 7 août, favorisée par la médiation de l’Égypte.
(avec AFP)