Gaza : le Maroc exprime sa “vive inquiétude” et appelle à “éviter davantage d’escalade”

Alors qu’Israël mène un raid de représailles à Gaza, les réactions se sont multipliées dans la communauté internationale, partagées entre inquiétude et soutien aux Palestiniens. De son côté, le Maroc exprime sa “vive inquiétude” et a appelé à “éviter davantage d’escalade”.

Feu et fumée après une frappe israélienne sur la ville de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 août 2022. Crédit: AFP

Le Maroc appelle à un retour au calme et à l’arrêt des hostilités. Dans un communiqué diffusé le samedi 6 août, le ministère des Affaires étrangères a fait état de sa “vive inquiétude” et a appelé à la désescalade.

Le Royaume du Maroc suit avec une vive inquiétude la grave détérioration de la situation dans la bande de Gaza, à cause du retour des actes de violence et des combats, qui ont causé des pertes humaines et des dégâts matériels”, indique le communiqué.

Rappelant que le roi Mohammed VI préside le Comité Al Qods, la diplomatie marocaine “appelle à éviter davantage d’escalade et à rétablir le calme pour que la situation ne dégénère pas, épargnant ainsi à la région d’autres tensions qui compromettent les chances de paix”, souligne encore le communiqué.

“Tout en réitérant ses positions constantes soutenant les droits du peuple palestinien, le Royaume du Maroc affirme que la solution durable au conflit entre les deux parties, palestinienne et israélienne, réside dans l’établissement d’un État palestinien indépendant vivant côte à côte avec l’État d’Israël dans la sécurité et la paix”, conclut le communiqué.

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Pour rappel, très tôt ce samedi 6 août, l’armée israélienne a entamé une série de frappes en direction de la bande de Gaza, en représailles, selon elle, de tirs de roquettes tirés depuis l’enclave palestinienne par le Jihad islamique palestinien.

Cet échange de tirs est considéré comme la pire flambée de violence entre les deux ennemis depuis une guerre éclair l’an dernier. Cette hausse des tensions a déjà fait des dizaines de morts côté palestinien. Elle a aussi privé la petite langue de terre coincée entre l’Égypte, la Méditerranée et Israël et ses 2,3 millions d’habitants de leur unique centrale électrique.

(avec MAP)