Intervenant lors de la cérémonie de clôture de la 7e assemblée générale annuelle du Réseau des parlementaires africains pour l’évaluation et le développement (APNODE), tenue sous le thème “Engagement public parlementaire efficace pour un développement inclusif”, le président de la Chambre des conseillers, Naama Mayara, a relevé que le Maroc était déterminé à soutenir ce réseau pour lui permettre d’atteindre ses objectifs en matière de développement, notant que les différents Parlements du continent partagent les mêmes valeurs et la même volonté de servir les peuples qu’ils représentent.
“Les prochaines années seront décisives pour garantir une transition profonde au niveau économique et social en Afrique”, a-t-il affirmé, mettant en avant les richesses naturelles et humaines dont regorge le continent, à même d’assurer la prospérité et la stabilité de ses peuples.
Le développement est actuellement la composante principale des agendas continental et mondial, a indiqué le président de l’institution législative, soulignant le contexte particulier marqué par la reprise économique post-Covid, l’instabilité des marchés causée par la crise géopolitique dans la mer Azov, ainsi que le processus de reconfiguration des chaînes de valeur et logistiques.
Un nouveau modèle africain
Mayara n’a pas manqué d’aborder la nécessité de concevoir un nouveau modèle africain de l’action parlementaire visant à renforcer les mécanismes de développement aux niveaux nationaux et continentaux, soulignant que les parlements africains sont appelés à relever tous les défis des agendas communs de développement de manière innovante, réaliste et pragmatique.
Enfin, le président de la Chambre des conseillers s’est réjoui de l’organisation de l’assemblée générale de l’APNODE au Maroc, rappelant que le Royaume est le premier pays de la région de l’Afrique du Nord à organiser ce grand événement institutionnel.
De son côté, le président de l’APNODE et député à l’assemblée générale du Bénin, Jérémie Adomahou, a exprimé sa volonté “d’agrandir et d’accroître le Réseau des parlementaires africains pour l’évaluation du développement, en vue d’y intégrer les 54 pays d’Afrique”.
Adomahou a tenu à remercier le Royaume du Maroc pour “l’organisation réussie” de cette rencontre, tout en louant le travail assidu des membres du secrétariat du réseau.
Pour leur part, des représentants de Parlements africains ont félicité le royaume pour la tenue de cette 7e assemblée générale annuelle de l’APNODE, un rendez-vous qui vient consacrer la culture de l’évaluation sur le continent, promouvoir son développement et stimuler le rôle des Parlements.
Plusieurs pays d’Afrique ont réalisé d’importants acquis en matière de réalisation des ODD, à la lumière des défis et enjeux actuels du continent africain, ont-ils souligné, appelant les Parlements africains à redoubler d’efforts pour davantage de progrès et de croissance.
Les travaux de l’assemblée générale de l’APNODE, qui se sont étalés sur trois jours (1-3 août), se sont articulés autour de plusieurs panels traitant notamment du bilan annuel de l’APNODE et de l’institutionnalisation de l’évaluation comme outil de gouvernance, avec pour thématique principale “Engagement public parlementaire efficace pour un développement inclusif”.
(avec MAP)