Dans la capitale égyptienne, Lavrov rencontrera Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe, ainsi que les représentants des 22 États membres.
Lors du sommet de mardi à Téhéran, le président russe Vladimir Poutine et ses homologues turc, Recep Tayyip Erdogan, et iranien, Ebrahim Raïssi, avaient notamment évoqué le conflit en Syrie, dont le retour à la Ligue arabe divise ses membres, et la guerre en Ukraine, qui fait planer le spectre de la faim sur plusieurs pays arabes.
Dépendantes des céréales ou des armes russes, la plupart des capitales arabes n’ont jusqu’ici pas pris position sur le conflit en Ukraine, soucieuses de ménager Moscou sans toutefois se mettre à dos les États-Unis, qui ont pris fait et cause pour Kiev.
L’arrivée de Lavrov au Caire intervient par ailleurs plus d’une semaine après la première tournée du président américain Joe Biden au Moyen-Orient, où il s’est rendu en Israël, en Palestine et en Arabie saoudite pour participer à un sommet réunissant les six membres du Conseil de coopération du Golfe ainsi que l’Égypte, la Jordanie et l’Irak.
Jeudi, lors de son déplacement en Israël, Joe Biden a signé avec le Premier ministre israélien Yaïr Lapid un pacte de sécurité engageant les États-Unis à ne jamais permettre à l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire.
Et samedi, à Jeddah, Biden a affirmé devant plusieurs dirigeants arabes que Washington ne laisserait pas “un vide que pourraient remplir la Chine, la Russie ou l’Iran”. Téhéran a aussitôt accusé Washington d’attiser les tensions régionales.
(avec AFP)