En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers sur « la veille et la riposte contre la variole du singe », posée par le groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, M. Ait Taleb a relevé que son département a grandement bénéficié de l’expérience qu’il a accumulée dans la lutte contre le Covid-19 et Ebola pour faire face aux virus et aux maladies par la vigilance et la veille, puis le diagnostic et le suivi des cas.
Le ministre a fait savoir qu’un plan a été élaboré au niveau régional pour suivre les cas potentiels, notant que les unités relevant du ministère au niveau des postes frontaliers effectuent facilement le diagnostic des cas suspects de « variole du singe » et peuvent alerter le ministère de la Santé pour prendre les mesures qui s’imposent au niveau régional.
Ces mesures consistent à confiner les personnes infectées chez-elles et à les traiter en fonction de leurs symptômes, a-t-il précisé, soulignant qu’« il n’y a pas de traitement spécial pour le monkeypox ».
4 laboratoires opérationnels
La détection du monkeypox au Maroc se fait par le diagnostic clinique et de laboratoire, a expliqué le responsable gouvernemental, précisant que quatre laboratoires ont été réservés à cet effet, à savoir le laboratoire national de prévention, le laboratoire militaire de Rabat, le laboratoire militaire de Marrakech et l’Institut Pasteur à Casablanca.
M. Ait Taleb a souligné que « le ministère ne voit pas la nécessité d’augmenter le nombre de ces laboratoires, parce que la maladie est peu répandue et la situation est maîtrisée, dans les zones frontalières et sur le plan de la formation des professionnels ».
(avec MAP)