Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a déclaré mercredi à New Delhi que l’Espagne cherche à résoudre la crise avec l’Algérie par « le dialogue et la diplomatie », mais en défendant toujours les intérêts espagnols et ceux de ses entreprises dans ce pays.
« Ce que nous voulons c’est d’avoir la meilleure relation possible avec l’Algérie, avec son gouvernement, pour résoudre les différends par la voie du dialogue et de la diplomatie », a déclaré Albares à l’agence de presse officielle de son pays EFE.
Le ministre a souligné que les deux peuples sont amis et que le royaume ibérique souhaite que cette « amitié prévale », sans jamais oublier les intérêts de l’Espagne.
S’adressant aux dirigeants sur les craintes espagnoles que cette crise n’affecte la coopération commerciale bilatérale, Albares a indiqué que ces derniers « doivent voir clairement qu’il y aura toujours une défense ferme de ma part et de la part du gouvernement espagnol des entreprises espagnoles, des Espagnols et des intérêts de l’Espagne ».
En réponse à la nouvelle position du gouvernement de Pedro Sanchez soutenant le plan d’autonomie marocain pour le Sahara, l’Algérie a annoncé, le 8 juin, la suspension du traité d’amitié et du bon voisinage signé en 2002. Par voie de conséquence, les banques algériennes ont gelé les prélèvements automatiques liés aux opérations de commerce extérieur de produits et services depuis et vers l’Espagne.