Dans son rapport d’activité de 2021, l’ADII a en effet indiqué que “malgré la persistance de la pandémie de la Covid-19 et les contraintes induites par la crise sanitaire, les recettes douanières ont atteint en 2021 un record jamais égalé”.
En termes des recettes du budget général de l’État, les réalisations ont en outre dépassé les prévisions de la Loi de finances 2021 d’un peu plus de 14 % (+12,9 milliards), précise la même source.
Au cours de la même année, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a représenté 58 % du montant global des recettes budgétaires, suivie de la taxe intérieure de consommation (TIC) avec une part de 29,57 %, et du droit d’importation (11,12 %).
Sur les 4 dernières années, les recettes au titre du droit d’importation ont connu une progression moyenne positive de 7,6 % avec un pic enregistré en 2021 (+26 %).
Au cours de la même période, la TVA a vu sa part dans les recettes budgétaires osciller autour de 58 % et a affiché une progression moyenne annuelle d’environ 5 % avec un accroissement de 25 % ou +11,9 milliards enregistré en 2021 par rapport à 2020, fait savoir l’ADII.
Après 3 ans de régression continue de près de 500 millions de dirhams par an, la redevance gazoduc a rompu avec sa tendance baissière enregistrant en 2021 une progression de 68 %, représentant une part moyenne de 0,8 % des recettes budgétaires.
La TIC a également connu en 2021 une évolution positive de près de 15 % représentant une part de 29,53 % des recettes budgétaires, en progression moyenne annuelle de 3,9 % durant les quatre dernières années.
(avec MAP)