Visite d'un ovni architectural, la "Villa camembert"
Visite d'un ovni architectural, la "Villa camembert"
S’il y a une visite qu’il ne faut pas rater pendant ce mois du ramadan, c’est celle de la villa ronde, véritable fantasme architectural des sixties, communément appelée Villa Camembert, Villa du Docteur B (l’initial propriétaire n’était pas un médecin). Ou même « la villa qui tourne sur elle-même » comme nous l’assure un taximan. Nichée sur la colline d’Anfa Supérieur à Casablanca, la belle bâtisse, qui appartient au prince Moulay Ismaïl, ouvre ses portes jusqu’au 07 juin, le temps d’un accrochage monté en trois jours chrono et qui n’est finalement qu’un prétexte pour découvrir l’emblématique villa casaouie. Véritable espace d’expérimentation architectural, cette villa a été conçue par l’architecte allemand Wolfgang Ewerth en 1962. « Mon père voulait à la base acheter la villa Zevaco (qui abrite le restaurant de la franchise Paul, NDLR) mais finalement l’opération ne s’est pas faite et il a décidé de concevoir sa propre maison, » nous explique l’ancien propriétaire de la villa Mounir Benkirane. Au rez-de-chaussée, un fastueux salon marocain prend place (au centre littéral de la villa). Réalisé dans la tradition de l’architecture musulmane, l’espace est orné de stuc et bois sculptés. À l’étage, on change d’ambiance et de langage architectural. Avec de grandes ouvertures qui donnent sur l’océan ou le jardin, les différentes pièces sont communicantes. L’architecte s’est particulièrement lâché sur les deux salles de bains (l’une entièrement en jaune et l’autre en rose). Conçue à l’américaine et en bleu, la cuisine est cachée. A vous de la trouver…
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Installé à Casablanca entre1954 et 1975, Wolfgang Ewerth signe ce bijou circulaire à une époque où la ville de Casablanca s’était érigée en laboratoire avant-gardiste en matière d’architecture.
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Détail du travail du bois en volume et de l'escalier qui mène à l'étage de la somptueuse villa
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Un artiste "anonyme" dont les œuvres n'ont jamais circulé expose trois portraits du roi Mohammed VI, du révolutionnaire marxiste argentin Ernesto Guevara et de la figure emblématique de la révolution bolchévique Lénine
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Deux sérigraphies sur papier de l’emblématique actrice Marylin Monroe et la muse d’Yves Saint Laurent la créatrice de bijoux Loulou de la Falaise signées par le maître du pop art Andy Warhol et prêtées par un anonyme donateur sont exposées. Les deux œuvres ne sont pas datées (les organisateurs ne connaissent ni le titre, ni la datation des deux créations).
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Une pièce sous le signe de la transparence où vous pouvez écouter la radio en consultant des livres sur le minimalisme, l'architecture japonaise, ou les grandes figures de l'histoire du cinéma.
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L’artiste expose un détail de son installation « histoire d’une démarche 2016-2018 » qu’elle a réalisée en marge du moussem d’Asilah en 2016. Explorant la matière et son rapport avec des artisans et détenteurs de savoir-faire, Amina Agueznay donne à voir différents bijoux transmutants en nacre ou métal confectionné à différentes étapes de son parcours.
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Prendre une douche à la villa camembert, c'est voir littéralement la vie en rose...
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Avec la piscine, on est toujours dans l'esprit obsessionnel du cercle.
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Conçue à l’américaine et en bleu, la cuisine est cachée, à vous de la trouver.