Séisme du Haouz : les images de la désolation
Séisme du Haouz : les images de la désolation
Arrivés 24 heures après le séisme, nos reporters, Yassine Toumi et Jassim Ahdani ont passé plusieurs jours sur le terrain, au plus près des victimes et des rescapés.
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Targa, sur la route de Tlat N’Yaâkoub. Habitant Marrakech, un homme originaire du douar, qui a rejoint les siens au lendemain du séisme, s’effondre : il vient d’apprendre la mort de plusieurs membres de sa famille.
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À Amizmiz, le quartier surplombant le souk hebdomadaire est complètement détruit. Au milieu des décombres, la recherche de blessés et de morts a duré plus de 48 heures, presque sans interruption.
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Dans les centres ruraux, comme ici à Imigdal, la Protection civile évacue morts et blessés graves à pied, les pistes et routes étant gravement endommagées.
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À Asni, déploiement des premières tentes bleues en face du caïdat. Leurs maisons détruites, une cinquantaine de familles des douars environnants sont venues s’y installer.
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Avant d’atteindre le col du Tizi N’Test entre Marrakech et Taroudant, Tlat N’Yaâkoub est l’un des villages se trouvant au plus près de l’épicentre du séisme.
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À Ouirgane, juste en amont du barrage sur l’oued N’fiss, Hassan accède difficilement à sa maison pour constater les dégâts de la veille.
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Sur la route d’Ijoukak, une voiture écrasée par les chutes de rochers.
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Une maison à Amghrass. Dans les provinces du Haouz, Taroudant et Chichaoua, tout est à reconstruire.
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A Tigourramine, sous une tente de fortune, des rescapées toujours en état de choc essaient de se reposer après des heures éprouvantes.
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Mohamed, la soixantaine, commerçant d’Amizmiz, a perdu femme et enfants, vendredi soir.
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A Asni, des fillettes tentent de retrouver le goût de l’espoir. Le manque de sommeil est lisible sur leur visage.
