Le Maroc, terre de football
Le Maroc, terre de football
Le Comité de candidature Maroc 2026 lance une initiative artistique avec Joseph Ouechen. Le talentueux photographe a parcouru les douze villes hôtes pour le Mondial 2026, pour y capter la passion et la ferveur des Marocains pour le foot. Clichés.
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Restituer la passion des Marocains pour le ballon rond en photos. Tel est le projet mené par Joseph Ouechen, une des valeurs sûres de la street photography au Maroc. Du 23 mars au 15 avril, ce photographe natif de Casablanca a sillonné les douze villes candidates pour accueillir le Mondial 2026. Le résultat est magnifique. Bluffant. De Ouarzazate à Tanger, en passant par Meknès et Tétouan, ses clichés nous montrent un Maroc où le foot est bien plus qu’un simple jeu, mais un élément central, essentiel, de la vie des gens. Qu’ils soient riches ou pauvres, jeunes ou vieux, hommes ou femmes, à la campagne comme en ville… le foot est un peu l’oxygène qui permet aux Marocains de respirer, de s’évader du quotidien, d’être ensemble, de vibrer, de peur, de joie, d’exulter de bonheur. En un mot, vivre. Se sentir exister. Le Maroc a l’amour du foot. Le grand. Le vrai. Celui qu’a su saisir Joseph Ouechen dans cette série de photos, et qui nous fait penser que le rêve d’abriter une Coupe du Monde est possible. Possible et légitime. Comme cette image, émouvante et juste, où l’on voit des enfants improvisant un match au milieu des ruelles de l’ancienne médina de Tanger. Les mêmes ruelles où l’ancienne gloire du football marocain et français Hassan Akesbi a fait ses débuts il y a plus d’un demi-siècle. Et même si, une fois adultes, ces gamins ne seront pas tous des champions, ils garderont et transmettront, comme lui, cette passion qui les anime et qui habite toute une nation.
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Sur pelouse synthétique, dans les terrains de proximité, en tribune... Qu’on soit acteur ou spectateur, une femme ou un homme, partout la même passion.
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Les réduits des médinas sont d’excellents espaces pour apprendre à dribbler, comme le confiait récemment la gloire nationale des années 1960, le Tangérois Hassan Akesbi.
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Sable, pavés, béton, goudron... Peu importe le revêtement, la bataille pour rattraper la balle fait rage.
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Joutes nocturnes au pied de la vieille ville de Tanger, dans le nord du Royaume.
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Les générations se mêlent et le rêve s’invite au cœur des antiques kasbah...
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... des quartiers...
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... des plages...
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...et dans la pénombre des venelles
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La fièvre rouge s’emparant du Stade Mohammed V pour soutenir le Wydad Casablanca, champion d’Afrique 2017.
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Les supporters regardent avec des yeux tantôt émerveillés tantôt inquiets...
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... tandis que les anciens observent leurs enfants taquiner la boule de cuir en se remémorant probablement les exploits de leur jeune temps.
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De l’écran aux terrains, le jeu anime la génération de demain.
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Scène de vie quotidienne à Ouarzazate, l’une des douze villes-hôtes programmées pour accueillir les rencontres du Mondial 2026.
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Joseph est né en 1982 dans l’un des quartiers populaires de la ville de Casablanca. Joseph, grand rêveur et optimiste incurable a sans cesse été en quête d’une vie meilleure, et ce qu’il était loin de s’imaginer s’est produit. A l’âge de 19 ans, influencé par le pouvoir d’internet, il s’immisce dans le monde virtuel, et cultive les connaissances et les amitiés à travers le monde. Il reçoit ensuite un appareil photo de la part de ses parents, et découvre le monde de la photographie. Muni de son appareil photo, il capture paysages, visages, et scènes de rue. Il passe donc ses journées dehors, accompagné de son appareil photo, et ses nuits devant son ordinateur, un outil indispensable qui lui aura permis d’en apprendre plus sur la photographie, et surtout de découvrir la blogosphère mode et streetstyle. Ainsi, les blogs de Scott Schuman, Yvan Rodic et bien d’autres deviennent ses sources d’inspiration. Grâce à sa persévérance, il est maintenant l’un des pionniers du streetstyle et de la street photography au Maroc, et au nord de l’Afrique. La scène mode locale a découvert son habilité à capturer la beauté ordinaire quotidienne. En quatre ans, le travail de Joseph a gagné une reconnaissance nationale avec ses passages sur de nombreuses chaînes télévisées et radiophoniques, mais aussi internationales en collaborant avec les magazines les plus prestigieux.