Retour en images sur le Festival Gnaoua d'Essaouira

Crédit: Yassine Toumi

Retour en images sur le Festival Gnaoua d'Essaouira

La 22e édition du Festival gnaoua et musiques du monde s’est achevée dimanche, après trois jours de concerts hauts en couleurs. Pas moins de 32 maâlems sont montés sur les différentes scènes déployées pour l’occasion. Retour sur les moments fort de cette édition à travers 22 instantanés pris par nos photographes Yassine Toumi et Fahd Merroun.

 

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    Il n’est pas encore 18h00 à Essaouira. L’allée reliant Bab Sbaâ et Bab Doukkala est déjà bien emplie de festivaliers, venus pour la plupart en famille, assister à la traditionnelle parade d'ouverture du festival Gnaoua et musiques du monde qui célèbre du 20 au 23 juin sa 22e édition. Le passage à pieds est presque impossible.

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    Au milieu de la foule, un barrage de haute sécurité est déployé autour des personnalités présentes, avec notamment des éléments de la Brigade régionale d’intervention (BRI).

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    Comme chaque année, c’est André Azoulay, conseiller royal natif d’Essaouira et président-fondateur de l’association Essaouira-Mogador, qui prend la tête du convoi devant ouvrir les festivités, aux côtés de Neila Tazi, productrice du festival. « Nous avons redonné de la considération à cet art qui était marginalisé et ce, grâce à la contribution de tout le monde. Je remercie tout le monde », nous a-t-elle confiée.

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    Au premier rang des officiels présents, il y avait Mohamed Laârej, ministre de la Culture et de la communication, Karim Kassi-Lahlou, wali de la région Marrakech-Safi et Adil El Maliki, gouverneur de la province d’Essaouira et Hicham Jebbouri, président du Conseil municipal de la ville, entre autres. Le mot d’ordre de cette édition est la candidature de l’art gnaoua au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco, qui doit en décider en décembre prochain.

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    Après une heure environ de déambulations aux rythmes des guembris et des krakebs, la parade a fini sur la place Moulay El Hassan qui accueille la principale scène du festival. Le coup d’envoi officiel a été donné par le maâlem Hassan Boussou, fils de H’mida Boussou, qui a présenté une collaboration inédite avec les Cubains d’Osain Del Monte. Un cocktail de folklore qui a fait sensation auprès du public.

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    La deuxième partie de soirée a été assurée par Omar Hayat. Initié à la musique gnaoua par le grand Mahmoud Guinea, il a depuis 1991 son propre groupe. Après avoir joué aux côtés de Ibrahim Maalouf en 2008, Meddy Gervill en 2009 ou encore Mikkel Nordso Band en 2015, il a accompagné cette fois Moh! Kouyaté, auteur-compositeur, arrangeur, chanteur et joueur de balafon guinéen installé à Paris.

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    La 8 édition du Forum des droits de l'Homme du Festival gnaoua avait pour thème cette année: «La force de la culture contre la culture de la violence». L'ancien détenu salafiste Abou Hafs était invité à parler de son expérience personnelle sur le radicalisme religieux et comment la culture l'a sauvé de la dérive.

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    « Il y a une femme qui a joué un grand rôle dans ma transformation. C’est ma mère et je lui rends hommage », a-t-il d’abord confié à l’audience présente. « Pendant que mon père qui était le chef de la maison était sous l’emprise de la pensée intégriste, ma mère qui était salariée à Royal Air Maroc, vivait dans un autre monde où régnait la francophonie. Quand elle revenait du travail, elle rapportait avec elle des revues comme Paris Match, Jeune Afrique, Voici, Femme actuelle, j’étais vraiment accro. Je les prenais et je m’enfermais pour les lire en cachette dans ma chambre », a-t-il raconté.

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    La tête d’affiche de la deuxième journée du festival était sans équivoque le groupe Tinariwen. Les ambassadeurs de la musique Assouf (ndlr, qui signifie nostalgie) ont partagé la scène avec mâalem Mustapha Baqbou.

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    La douce Nabyla Maan a de son côté bercé le public de la scène de la plage avec ses mélodies empruntées du tarab.

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    Le lendemain, samedi 22 juin, c'est le groupe casablancais Betweenatna qui a enflammé le public de la plage.

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    Le public de Betweenatna était en très bonne forme.

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    Armé d'une énergie hors du commun, Baloji, rappeur auteur-compositeur, réalisateur et directeur artistique congolais a littéralement mis le feu à la scène de la plage. Son concert était parmi ceux qui ont rassemblé le plus de monde au festival.

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    La soirée a fini sans retenue sur les rythmes gnaoua du mâalem Houssam Guinea, fils de Mahmoud Guinea décédé en 2015.

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    Avec le guembri de son père, le maâlem Guinea a chanté les titres phares du patrimoine musical gnaoui.

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    Hamid El Kasri, le plus célèbre des mâalems gnaouas du Maroc a, comme à l'accoutumée, rassemblé les foules. Sur la scène Moulay El Hassan, il a

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    Le maâlem a ensuite partagé la scène d’abord avec l’Indienne Susheela Raman, puis avec Hindi Zahra, surprise du festival