Un baccalauréat sous haute surveillance
Un baccalauréat sous haute surveillance
Lors du premier jour du baccalauréat, dont les épreuves se tiennent du 1 au 7 juin, 751 cas de triches ont été recensés. Les sujets des épreuves de différentes matières ont également été mis en ligne sur Facebook. Et ce, malgré le récent durcissement de la loi 02.13 de 2016 sur la fraude. Le gouvernement a donc annoncé la mise en place de plusieurs mesures complémentaires pour lutter contre la tricherie.
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Parmi ces mesures, la mise en place d'un système de détection et de brouillage des appareils électroniques dans les centres d'examen.
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Pour ce faire, le gouvernement a mobilisé des équipes mobiles locales et provinciales de répression de la fraude, équipées de systèmes de détection contre la triche.
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Dans les salles d'examen, tous les élèves passent sous les rayons du détecteur.
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Photo d'illustration.
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La sanction peut aller jusqu’à l'interdiction de participer aux examens du baccalauréat pendant deux années successives. La loi prévoit enfin des peines de six mois à cinq ans de prison ainsi que des amendes comprises entre 5.000 et 100.000 dirhams contre les tricheurs.
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