Maroc–États-Unis : comment défendre un accord de libre-échange avec un pompier pyromane ?

En imposant des droits de douane à nos produits, sans considération pour l'accord de libre-échange (ALE) signé entre le Maroc et les États-Unis en 2004, le président Donald Trump a torpillé notre partenariat commercial. Qu'advient-il d'un ALE quand l'unilatéralisme fait loi ?

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Montage TelQuel

Attaquant les produits du monde entier sur le marché américain, Donald Trump n’a pas épargné les 20 pays avec lesquels les États-Unis entretiennent un accord commercial. Corée, Israël, Australie ou Maroc, tous sont concernés. En imposant un droit de douane de 10% sur l’ensemble des produits marocains sans prendre en compte les exonérations de l’ALE, les États-Unis “remettent clairement en question l’esprit de l’accord”, pointe Zakaria Abbass, enseignant-chercheur en commerce international à l’Université Euro-Méditerranéenne de Fès.

“L’esprit” de l’accord auquel notre interlocuteur fait référence ? Le dialogue, le bilatéralisme. L’ALE prévoit en effet une réduction progressive de barrières douanières pour certains biens, comme les produits textiles. Zakaria Abbass précise d’ailleurs que l’accès au marché outre-Atlantique a permis à des entreprises marocaines de s’enrichir et a contribué au PIB national.

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