Avec les “tariffs” de Trump, le Maroc entre dans un nouveau “game”

Le virage protectionniste assumé par Donald Trump reflète un bouleversement plus large des équilibres commerciaux mondiaux. Pour le Maroc, c’est l’occasion de revoir ses priorités. Moins pour s’isoler que pour mieux négocier, saisir les nouvelles opportunités et affirmer sa souveraineté dans un monde où l’ouverture ne suffit plus : il faut savoir se positionner.

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Pas de discours vengeur à Rabat. Pas de tweet rageur, pas de tableau brandi devant les caméras. Face aux 10% de droits de douane imposés par Washington, le Maroc garde son calme. Le monde des affaires aussi. Du côté des exportateurs comme des industriels, personne ne tire la sonnette d’alarme.

Car dans l’immédiat, le Royaume ne semble pas en danger. En 2024, les exportations marocaines vers les États-Unis n’ont pas dépassé 18,9 milliards de dirhams, soit environ 4,2% des exportations totales, essentiellement composées d’engrais, de pièces automobiles et de semi-conducteurs, d’agrumes et de produits de la mer transformés.

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